La pyramide de la confiance en soi

« Quoi qu’il arrive, crois en la vie, crois en demain, crois en ce que tu fais, mais surtout, crois en toi, et continue d’avancer ».

Auteur inconnu.

Depuis sa naissance jusqu’au dernier souffle de sa vie, l’être humain est amené à mettre à rude épreuve sa confiance en lui.

Il s’agit d’une ressource incontournable, sans laquelle la vie ne serait pas pleinement vécue et n’aurait probablement pas le même goût, voire le même sens.

L’estime de soi est composée de trois parties qui sont intimement liées :

1. La conscience de soi
2. La confiance en soi
3. L’affirmation de soi.

1. La conscience de soi : c’est l’opinion de moi-même, c’est ce que je pense de moi-même, mon appréciation que j’ai de moi-même, de ma valeur en tant qu’être humain à part entière.
Elle porte également sur la connaissance que j’ai de moi-même : mes points forts, et les considérer à leur juste valeur, mes points faibles et l’acceptation de ceux-ci.
C’est la capacité d’une réflexion sur soi, d’un retour sur soi, de prendre du recul et de la distanciation par rapport à soi et à ce qui nous traverse, nous anime, nous ébranle…

2. La confiance en soi porte sur les capacités. En d’autres termes, c’est le résultat de notre propre évaluation concernant nos capacités et nos ressources. Par exemple le fait de se dire : « Oui, cette période de crise est éprouvante, mais je peux la surmonter comme je l’ai déjà fait par le passé. »
« Accepter ce poste est un challenge pour moi mais je suis confiant(e) car j’ai les ressources en moi pour y arriver. »
Etc.

Quelle est la différence entre estime de soi et confiance en soi ?

Située à la base de la pyramide, si l’estime de soi est le socle de notre personnalité et la base de notre équilibre, c’est également le symbole du monde de la conscience ; la confiance en soi représente l’expression de notre estime de soi dans le monde physique, notre capacité à y manifester notre potentiel humain. Ce sont les actes et les compétences. De ce fait, l’intervention d’un changement au niveau de la conscience, de l’identité est beaucoup plus puissante.

Par ailleurs, retrouver la confiance en soi, prendre conscience de ses ressources et capacités et oser avancer petit à petit permet un renforcement positif ; c’est ainsi que nous pouvons installer un cercle vertueux.

3. L’affirmation de soi : c’est l’estime de soi sociale à travers la relation avec les autres, c’est ce qu’on appelle « l’assertivité », dans quelle mesure je peux exprimer mes sentiments, mes besoins et mes convictions, sans peur, ni agressivité non plus, et accepter que l’autre puisse faire pareil.

Par exemple, quand je ne me sens pas respecté(e) dans une relation ou dans mon travail, qu’on fait des remarques désagréables et que je n’arrive pas à exprimer mes besoins, mon ressenti, mon mécontentement, ce qui me ronge de l’intérieur et provoque de la colère. Et je n’ose pas réagir. Pourquoi ?

Parce que j’ai peur des conflits et ne les supporte pas.
Parce que je perds mes moyens quand je me trouve face à mon supérieur.
Etc.

Sans oublier le jugement et la voix autocritique. Ce discours intérieur peut être positif ou négatif, selon notre expérience, l’environnement dans lequel, enfant, nous avons évolué . S’agit-il d’un environnement positif ? Des parents (ou tous ceux qui ont fait figure d’autorité pour nous) bienveillants ? Ou plutôt l’inverse, un environnement où nous manquions de soutien psychologique et d’assistance…
Recevoir de l’amour inconditionnel est primordial dans le développement positif d’un enfant, c’est-à-dire qu’il soit aimé pour lui-même, tel qu’il est et non pour son bon bulletin et parce qu’il est sage. Toute carence vécue pendant cette période affecte considérablement l’équilibre de notre personnalité.

Commencer par la base de la pyramide ou par le sommet, agir sur les comportements ou au niveau de la pensée et la conscience est, certainement, porteur dans notre développement humain. L’essentiel est d’avancer dans la vie et surtout d’oser vivre et non pas tomber dans le piège de la dictature du « tout ou rien » mais au contraire avancer un pas à la fois ; comme le souligne bien l’adage, « les petits ruisseaux font les grandes rivières ».

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